La bête des Diablerets

Ces derniers jours, plusieurs personnes résidant aux Charbonnières ont aperçu un loup. Certains l’ont immortalisé

Selon Christiane Golay, le loup est resté environ dix minutes avant de repartir. Le lendemain, la carcasse du chamois avait entièrement disparu.

«C’était vers 10h samedi matin. J’ai regardé par la fenêtre de la salle de bains et j’ai vu une bête couchée dans la neige. A l’aide de jumelles, j’ai constaté que c’était un chamois mort. Trois quarts d’heure plus tard, un animal qui ressemblait vraiment à un loup est arrivé: il l’a tiré sur une petite distance et en a mangé un peu avant de repartir.» Cette expérience, c’est celle de Christiane Golay, des Charbonnières. D’autres résidents du village affirment avoir aperçu le même animal ces derniers jours, comme le rapporte «La Région Nord vaudois» dans son édition de mardi.

Deux attaques début décembre

Le 5 décembre, un loup a tué deux moutons à Corcelles-sur-Chavornay. L’attaque s’est produite contre un troupeau qui n’était pas gardé, dans une zone de plaine, près de villages. Des analyses génétiques effectuées par l’Université de Lausanne ont prouvé qu’il s’agissait d’un loup de la lignée italienne, revenu naturellement en Suisse.

Une deuxième attaque, le 6 décembre dans la commune voisine de Suchy, a tué deux autres moutons. Mais les prélèvements effectués sur les morsures n’ont pas permis de certifier qu’il s’agissait d’un loup. «L’échantillon avait été contaminé, mais il y a de fortes suspicions qu’il s’agit bien d’un loup», a expliqué M. Sachot.

Des observations qui n’étonnent pas le conservateur de la faune vaudois: la présence de l’animal en France voisine était en effet connue depuis plusieurs mois. A Corcelles-sur-Chavornay (VD), un loup a même attaqué un troupeau de moutons en décembre, indique le quotidien régional. «Un loup a passé en plaine chez nous. C’est du jamais vu depuis plusieurs centaines d’années», a expliqué mardi Sébastien Sachot, conservateur vaudois de la faune.

A la vallée de Joux, Christiane Golay attend le retour du garde-chasse qui est venu sur place pour prélever de l’ADN à des fins d’analyses. Mais elle pressent fortement qu’il s’agissait bien du prédateur sauvage: «J’ai montré la photo à un vétérinaire. Il m’a dit spontanément: «C’est un loup!» En revanche, il ne croyait pas que je l’avais photographié à 30 mètres de la maison!»

«C’était une bête impressionnante et magnifique», poursuit-elle. Si elle assure ne pas avoir été effrayée, elle évite toutefois d’aller se balader dans la forêt située juste en dessus de chez elle: «Je vais ailleurs!»

par Caroline Gebhard/ats 

Le coût des loups en CH

Soyons pragmatique..voici ce que coûte aux contribuables la présence du loup en CH en termes de protection des troupeaux et de dédommagements aux éleveurs. Chiffres et prévisions communiquées dans le rapport du conseil fédéral 2013 Frs. 1’900’000 2014 Frs. 2’900’000 2015 Frs. 2’900’000 2016 Frs. 2’900’000 2017 Frs. 2’900’000 La confédération va donc dépenser en 5 ans la somme de Frs. 13’500’000 pour la seule protection des troupeaux. Pour rappel la LAMAL ne subventionne plus les lunettes médicales aux personnes adultes… à quoi bon avoir des loups si on ne peut les voir !!!

Je dis Stop!

Faut arrêter, là! ça commence avec le loup, juste derrière reviendra l’ours, et après ? Puma, tigre à dents de sabre puis dragon de Komodo et avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, la première attaque de grand requin blanc dans le lac de Neuch! Dépéchons-nous de tirer les loups tant que notre stock de cartouches excède encore leur nombre !