C’est sans doute le périmètre de tir le plus large depuis le retour du loup en terres vaudoises. Depuis mi-avril, soit six jours après la retentissante action des éleveurs qui avaient déposé les cadavres de leurs bêtes devant le château Saint-Maire, les gardes faune de l’État sont autorisés à abattre le prédateur sur la quasi-totalité quasi-totalité de la plaine. Le périmètre va en effet de Bonvillars à L’Isle, en passant par Morrens, Chardonne et Thierrens, tandis que l’autorisation a été prolongée jusqu’au 11 juin.

Dans le viseur: M121, descendant de la meute du Marchairuz, dont l’ADN a été retrouvé sur trois troupeaux attaqués depuis le début de l’année. Peu, au regard des désormais 45 ovins, caprins et même camélidés tués ou blessés en plaine durant la même période.

C’est notamment le cas de l’attaque du troupeau de mouton de Saint-Barthélemy, les analyses ont bel et bien confirmé qu’il s’agissait d’un loup, sans identifier l’individu en question.

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