La faune alpine s’accommode plutôt bien de l’actuelle absence de neige et des températures élevées.

Dimanche, c’était le début de l’hiver… en théorie. Car, pour le moment, la Suisse bénéficie d’un temps doux et quasi sec. Il ne faudra s’attendre ni à des températures hivernales ni à de la neige avant Noël. Ce n’est que dans la nuit du 25 au 26 décembre que le mercure devrait chuter.

les températures clémentes ont des répercussions sur les stations de ski (voir encadré), les animaux, eux, s’en accommodent fort bien. «Pour la faune alpine, c’est toujours ça de gagné, explique Jean-Claude Roch, surveillant de la faune d’Aigle (VD). Les animaux ne doivent pas se fatiguer à brasser la neige et trouvent plus facilement à manger.» Concernant les bêtes qui hibernent, elles ne sont pas non plus perturbées par la météo douce. Selon Jean-Claude Roch, seuls les bouquetins, actuellement en période de rut, pourraient subir les conséquences des beaux jours: «Ils risquent d’être dérangés par des promeneurs qui, grâce à l’absence de neige, vont se balader à des endroits inhabituels en cette saison.»

Aucun comportement anormal n’a pour le moment été constaté chez les animaux en plaine, note de son côté Pierre Henrioux, surveillant de la faune à Faoug (VD): «La seule chose qui change par rapport aux autres années, c’est qu’on entend un peu plus les oiseaux chanter.»

Il est plus compliqué de savoir si les températures douces ont également des répercussions sur la flore. «Pour l’instant, tout paraît normal», explique Marcel Moillen, garde forestier à Aigle.